Le drone

LE DRONE

KESAKO : Le drone

La technologie des drones a révolutionné l’industrie de la prise de vue, offrant des possibilités uniques et des perspectives inédites pour les professionnels de l’image. Ces petits aéronefs télécommandés équipés de caméras ont ouvert de nouveaux horizons créatifs et ont considérablement élargi les possibilités de capturer des images spectaculaires.

1. Utilité des drones :

Les drones sont extrêmement utiles en prise de vue pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ils offrent une perspective aérienne qui était auparavant réservée aux hélicoptères ou avions, mais à un coût bien plus abordable. Les drones sont également très maniables, ce qui les rend idéaux pour des prises de vue dynamiques et immersives dans des endroits difficilement accessibles par d’autres moyens.

2. Drone, le permis :

En France, l’organisme responsable de la réglementation des drones est la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). Le permis drone DGAC est un document officiel délivré par la DGAC qui atteste de la compétence d’un opérateur de drone à piloter son engin dans le respect des réglementations aériennes. Ce permis est obligatoire pour certaines catégories de drones, en fonction de leur poids et de leur utilisation. Libellule productions est évidemment agrée DGAC pour le pilotage de drone.

3. Drone FPV et classique

Les drones FPV contrairement aux drones classiques sont souvent très légers. Ce sont des drones prévus pour aller à de grandes vitesses et effectuer des acrobaties. Ces derniers permettent un rendu très immersif, dynamique et réalisent des trajectoires impossibles pour d’autres drones. En effet, les drones classiques sont dits plus statiques, car moins agiles, cependant ils permettent une plus grande variété de prestation, photo, vidéo. En résumé, si vous voulez des images sportives > FPV, des images contemplatives > Drone classique.

4. Les techniques de prises de vue :

Panoramique :

Des panoramiques fluides et étendus, capturant ainsi de vastes paysages ou des scènes immersives. Il s’agit d’un mouvement lent, contemplatif de gauche à droite ou de haut en bas d’un paysage.

Tracking :

Les drones sont capables de suivre des sujets en mouvement.

Plongée et contre-plongée :

Les drones permettent de capturer des plans en plongée (vue du dessus) ou en contre-plongée (vue du dessous).

Conclusion :

Les drones ont révolutionné la production audiovisuelle en offrant des prises de vues aériennes spectaculaires accessibles. Grâce à leur agilité et à la qualité de leurs caméras, ils permettent des panoramas époustouflants et des plans cinématographiques. Les images aériennes créatives et immersives captivent l’audience et permettent de se démarquer. Cependant, il est crucial de respecter les réglementations et les normes de sécurité.

 

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Qu’est-ce qu’une note d’intention ?

LA NOTE D'INTENTION

KESAKO : La note d'intention

L’industrie audiovisuelle étant de plus en plus concurrentielle, une lettre d’intention bien rédigée peut faire la différence entre le financement de votre projet et celui d’un autre. 

Dans cet article, nous verrons ce qu’est une lettre d’intention, pourquoi est-elle importante et comment en rédiger une convaincante. Nous fournirons également quelques exemples efficaces, ainsi que des erreurs à éviter.

Définition : la note d'intention

Il s’agit  d’un document utilisé pour présenter un projet à un investisseur, producteur ou client potentiel afin de les convaincre de financer ou de produire le projet. La note d’intention donne un aperçu clair et concis du concept, de l’équipe concernée, du marché cible et du plan de financement.
Une lettre d’intention peut être accompagnée d’un dossier de présentation plus complet.

Pourquoi c'est important ?

C’est important parce qu’elle permet au rédacteur de clarifier les objectifs du projet, de sélectionner les équipes et d’estimer le budget nécessaire à la production. Une lettre d’intention permet également à l’investisseur, au producteur ou au client d’avoir une meilleure idée du projet et de savoir s’il souhaite le financer ou le produire. Les lettres d’intention sont généralement utilisées dans l’industrie audiovisuelle, mais elles peuvent aussi l’être dans d’autres domaines créatifs.

 

Comment rédiger une note d'intention ?

Écrire une note d’intention peut être une tâche intimidante, mais il est important de se rappeler que son but est de convaincre. Dans cet esprit, voici quelques conseils sur la façon de rédiger de façon claire, concise et convaincante :

 

1. Trouver le bon ton

Le ton de la lettre doit être respectueux et professionnel mais surtout s’adapter à votre cible et votre objectif

 

2. Définir le sujet et l'angle

La lettre doit donner un aperçu du concept ainsi que du marché cible et du plan de financement. Il est important d’être clair sur ce que vous proposez.

 

3. Racontez une histoire

Une histoire sur le projet et pourquoi il vaut la peine d’investir ou de produire.

4. Faire preuve de créativité

Soyez créatif et démarquez-vous des autres propositions. Cela aidera à capter l’attention du destinataire.

Les erreurs à éviter :

1. Essayer d’inclure tout le script – c’est rebutant pour le lecteur et donne l’impression que vous n’êtes pas confiant dans votre projet.

2. Le fait de ne pas mentionner l’équipe qui participe au projet témoigne d’un manque d’engagement et de professionnalisme.

3. Omettre un moodboard ou des exemples de travaux antérieurs – Votre auditeur à besoin de se projeter visuellement !

4. Dénigrer le travail des concurrents – cela semble arrogant et non professionnel.

5. Faire des promesses irréalistes, sur le projet ou les retombées – cela se retournera très vite contre vous.

 

Exemple de notes d'intention :

Comme mentionné dans les points clés, une lettre d’intention n’a pas besoin d’être longue, et il est important d’inclure seulement les principaux détails du projet.

Exemples : 

– Pour un court métrage, elle pourrait comprendre le titre du film, le genre, le style, le ton, le public cible et les objectifs commerciaux du projet.
– Long métrage : elle peut être un peu plus longue et inclure des renseignements plus détaillés sur l’intrigue, les personnages et le contexte.
– Une Web série : des renseignements sur le concept, le public cible, la plateforme de distribution et le plan de marketing.
– Un mood-board et un séquençage
(pré découpage) peuvent également être utiles pour transmettre vos intentions.

Encore une fois, il est important de garder la lettre axée sur les éléments clés du projet !

En fin de compte, l’objectif d’une lettre d’intention est de convaincre le bénéficiaire de financer ou de produire le projet. Pour ce faire, il est important de fournir un aperçu clair et concis du projet qui comprend tous les renseignements pertinents.

 

CONCLUSION :

Une note d’intention bien écrite est importante dans l’industrie audiovisuelle parce qu’elle peut augmenter les chances d’obtenir un financement pour un projet.

Elle permet au rédacteur de clarifier les objectifs du projet, de sélectionner le personnel approprié et d’estimer le budget nécessaire à la production.
Elle permet également à l’investisseur, au producteur ou au client éventuel d’avoir une meilleure idée du projet et de savoir s’il souhaite le financer ou le produire.

Lorsque vous rédigez une note/lettre d’intention, évitez de faire des erreurs courantes, comme inclure le script dans son intégralité, ne pas mentionner l’équipe concernée, omettre un moodboard ou des exemples de travaux antérieurs et dénigrer le travail des concurrents.
Ces erreurs peuvent rendre difficile pour un investisseur, un producteur ou un client potentiel de prendre le projet au sérieux.

En suivant ces conseils sur la façon d’écrire, vous pouvez augmenter vos chances d’obtenir un financement pour votre projet audiovisuel.

Pour plus d’informations sur le monde de l’audiovisuel n’hésitez pas à consulter notre blog plus en profondeur ! 

 

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Qu’est-ce que l’étalonnage ?

QU'est-ce que L'étalonnage

En vidéo, durant la post production, une étape est cruciale pour donner vie à votre image : L’étalonnage.

Dans cet article, nous allons expliquer ce qu’est l’étalonnage, comment le réaliser et pourquoi il est si important.

Qu’est-ce que l'étalonnage ?

Définition

L’étalonnage en vidéo consiste principalement à régler la balance des blancs (WB), la saturation et le contraste de votre image afin de créer un look unique qui reflète votre vision.
La balance des blancs est l’adaptation des couleurs à la source de lumière. Si elle est chaude elle est jaune si elle est froide elle est bleu, il faut donc contre balancer ceci.

L’étalonnage peut être utilisé pour créer des effets visuels intéressants qui donneront à votre vidéo un style personnalisé. Par exemple, en modifiant la balance des blancs ou le contraste, vous pouvez donner à votre image une teinte bleue, froide ou chaude pour refléter certaines émotions ou des atmosphères particulières.

Un peu d’histoire

L’étalonnage a été inventé par le cinéaste américain Charles DeForest en 1935. Il a développé un système d’enregistrement vidéo qui utilisait des filtres colorés pour corriger les couleurs de la pellicule.
Cela permettait aux caméras et projecteurs de produire une image plus précise et cohérente.

Cette technique est rapidement devenue populaire et s’est répandue dans l’industrie du cinéma, où elle est encore largement utilisée aujourd’hui.
Avec l’avènement des technologies numériques, l’étalonnage est devenu plus facile à appliquer et à contrôler que jamais.

Si l’on remonte plus loin encore c’est à Berthe Thuillier que l’on doit les premières images animées en couleurs avant 1900. : une époque où l’on colorisait les films à la main avec de la peinture.

L'étalonnage, les étapes

L’étalonnage peut être divisé en plusieurs étapes :

1. Travail des couleurs

le premier pas consiste à régler la balance des blancs. C’est le moment où l’on rend les couleurs fidèles à la réalité. On joue également avec la saturation et le contraste pour rentrer dans un espace colorimétrique déterminé (ici rec 709). Cela permet également de corriger les erreurs d’exposition.

2. Créer des effets visuels intéressants

une fois que vous avez atteint votre objectif de base, vous pouvez commencer à créer des effets visuels intéressants tels que l’ajout ou le retrait du contraste ou des teintes chaudes ou froides. C’est le moment de donner un style plus prononcé. D’assumer votre pâte artistique.

3. Apporter des ajustements finaux

une fois que vous êtes satisfait de votre look, il est temps d’apporter les petits ajustements nécessaires pour obtenir le meilleur résultat possible. En stylisant l’image il est possible que vous l’ayiez détérioré alors c’est le moment de corriger tout ceci ! Grains, blancs cramés, retravail du flou… On fini les petits détails pour que l’image soit parfaite.

Et c’est fini !
L’un des principaux avantages de l’étalonnage est qu’il permet aux réalisateurs et monteurs de créer un look unique qui reflète leur vision artistique

Les logiciels pour faire de l'étalonnage :

Il existe de nombreux logiciels d’étalonnage disponibles sur le marché, chacun offrant des fonctionnalités et une interface différentes. Certains sont plus faciles à utiliser que d’autres, alors choisissez celui qui convient le mieux à votre budget et à vos besoins.

Adobe Premiere Pro : c’est l’une des solutions les plus populaires pour l’étalonnage car elle offre une grande variété de fonctionnalités et est très facile à utiliser. Elle est également compatible avec la plupart des formats vidéo courants.

DaVinci Resolve : c’est une solution complète d’étalonnage et de post-production qui offre des outils puissants pour créer des effets visuels plus poussés.

Final Cut Pro X : ce logiciel est très populaire auprès des monteurs car il est facile à utiliser et offre plusieurs fonctionnalités avancées.

SpeedGrade : c’est un autre logiciel d’étalonnage qui permet aux utilisateurs de régler la balance des blancs, le contraste et la saturation de manière encore plus précise et rapide.

Color Finale : ce plugin pour Final Cut Pro X vous permet de faire un étalonnage professionnel en quelques minutes.

Exemple d'étalonnage avec 5 films marquants :

1. The Revenant (2015) The Revenant est un film réalisé par Alejandro G. Iñárritu qui a remporté l’Oscar du meilleur film en 2016 et est considéré comme l’un des films les plus étalonnés de tous les temps. Le directeur de la photographie, Emmanuel Lubezki, a utilisé une variété d’effets visuels pour créer des teintes chaudes et froides qui reflètent le climat hostile et sauvage de cette histoire épique.

2. Gravity (2013) Gravity est un autre chef-d’œuvre cinématographique réalisée par Alfonso Cuarón qui raconte l’histoire d’une astronaute seule perdue dans l’espace. La sensation de vide et de solitude est ici magnifiée par l’étalonnage.

3.Amelie poulain (2001) Un film à la colorimétrie jaune et verte appuyant la folie et la comédie de l’oeuvre.

4. 300 (2006) Des couleurs très désaturées et très contrastées quasi proches du noir et blanc de façon générale. Mais avec un rouge qui sort de la palette du reste du film appuyant la violence des scènes notamment avec le sang et la tenue des combattants.

5. Mad max fury road (2015) Comme beaucoup de grosses productions il est basé sur le orange and teal. Un étalonnage avec des bleus ciel dans les clairs et du orange saturé dans les sombres. Ce mélange offre un contraste le plus puissant possible entre les couleurs puisque l’orange et le bleu se trouvent à l’opposé de la roue chromatique.

CONCLUSION  : 

L’étalonnage est une étape importante pour obtenir des résultats visuels cohérents et intéressants. Indispensable pour la création d’un film, il se doit d’être maîtrisé par tous les créateurs de contenu vidéo.

Pour comprendre dans quel étape de création s’intègre l’étalonnage allez voir l’article “LES ÉTAPES DE PRODUCTION D’UNE VIDÉO”

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Qu’est ce que le découpage technique ?

KEZAKO : LE DÉCOUPAGE TECHNIQUE

Définition : Le découpage technique est un document qui intervient lors de la préproduction d’un film.

Ce dernier peut prendre plusieurs formes, mais son but est de décrire tous les plans qu’il faudra filmer le jour du tournage. 

Utile également en postproduction, il permet au monteur de suivre un schéma détaillé l’aidant dans la phase dite du bout à bout.

Le découpage technique comprend :

  • Une description visuelle, ce que nous voyons à l’image.
  • Une description sonore, ce que l’on entend à chaque moment
  • Une description technique, comment chaque plan est filmé (valeur du cadre, optique etc…)
  • Des informations sur les raccords entre les plans
  • Les informations essentielles du plan, scène, lieu, conditions
  • La durée de chaque plan

Découpage technique, story-board et plan au sol

Le découpage technique sert de base à la création du story-board.

Grâce à ce dernier, un illustrateur peut mettre en dessin les intentions du réalisateur. Ces deux documents combinés ne laissent aucune place au doute sur le tournage. La communication n’en est que plus aisée.

Pour aller encore plus loin, le plan au sol peut être également fusionné au découpage technique et au story-board. Le plan au sol est une vue du dessus de votre scène mettant en images les déplacements de caméra et des acteurs. Nous vous en parlerons plus en détails dans un prochain article.

Comment faire un découpage technique ?

Il n’y a pas de format standard pour le découpage technique, tout le monde y va de sa recette. Alors voici comment nous procédons chez Libellule Productions :

Nous prenons pour base notre scénario.
Toute la difficulté est ici d’imaginer les plans en fonction de notre scène. Une même scène (On entend par « même scène » : dialogues, actions et lieux identiques.) peut être découpée de différentes façons donnant un résultat totalement différent.

Sur une scène de dîner de 1 minute, nous pouvons avoir 4 valeurs de plans et un total de 8 plans. Ce qui donne un rythme lent, répétitif. Ce peut être voulu pour appuyer une blague, montrer le ridicule d’une situation, créer une gêne.

À l’inverse, la même scène, découpée avec 8 valeurs de plans sur un total de 16 plans donnera un rythme beaucoup plus effréné et créatif. Les plans étant plus nombreux sur la même durée, ils s’enchaînent donc plus vite. Nous pouvons ainsi mettre en avant une certaine tension dans la scène, appuyer le regard du spectateur sur des détails en gros plan etc….

Une fois que nous avons déterminé comment découper notre scène, nous décrivons ce qui se passe sur chaque plan, aussi bien au niveau du son que des actions et de l’image.

Le raccord, permet d’enchaîner naturellement deux plans, que ce soit un raccord dans le mouvement, un fondu au noir ou au blanc, ou tout autre type de raccord. Il est important de les noter dans le découpage technique pour que sur le tournage nous prenions en compte ces derniers pour ne pas les oublier. Mais également pour que le monteur sache comment raccorder les plans.

Entre en dernière partie, la partie technique, il s’agit ici de préciser les valeurs de plans : large, moyen, serré ; le cadrage : par-dessus l’épaule, cow-boy, gros plan etc… Mais également des informations sur l’optique : sphérique, anamorphique, 35mm 50mm. Bref, la partie technique s’adresse directement à l’équipe image sur le tournage. Elle s’occupe de tous les réglages pour que la mise en scène soit conforme à l’imagination du scénariste.

Pour déterminer la durée de nos plans, rien de plus simple ! Nous les jouons pour de faux en se chronométrant. Risible, mais efficace, cela permet de se rendre compte de ce que l’on demande à nos comédiens, notre équipe technique et du minutage pour rester dans les clous.

Pour conclure

Le découpage technique est un élément primordial dans la création d’un film. Il permet au réalisateur de s’assurer de la bonne transmission de ses idées à son équipe. Sans lui, les tournages seraient bien plus compliqués.

On entend souvent dire « pas besoin de découpage je l’ai dans la tête » ! Vous, peut-être, et encore il arrive que pas tout à fait… Mais votre équipe, pour sûr, ne l’a pas. Sans découpage, cette dernière serait perdue et vous passerez tous une mauvaise journée sur le plateau.

Alors on évite les ondes négatives et on fait son découpage technique !

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Le sound design, c’est quoi ?

Kesako Libellule
Le sound design, c’est quoi ?

On entend souvent dire que le son en vidéo est important, mais pourquoi ? Quels sont ces sons que l’on n’entend pas, ceux qui nous mettent dans une certaine ambiance, transmettent une émotion, illustrent une action et parfois même sont porteurs de message ? C’est ce que nous allons découvrir dans notre dernier article !

Définition : le sound design

Que ce soit au théâtre, sur un film, un jeu vidéo, un dessin animé ou même dans des livres audio : le sound design est l’art de créer une bande sonore cohérente avec l’histoire racontée, afin de favoriser l’immersion.

Une bonne bande sonore peut comporter beaucoup de choses :

Une, voir plusieurs musiques
Et ce, dans un même univers, avec des instruments et des rythmes similaires; utilisée en fonction des situations.
La musique principale de la création, souvent appelée “main theme”, doit être la plus poussée, la plus reconnaissable et la base de toutes les « sous » musiques.

Sound design

Les bruits
Ceux-ci sont bien réels. Sur un plateau de tournage, on peut intercepter certains bruits qui ne seront pas créés en studio; cela peut être un coup-de-poing sur un sac de frappe dans une scène d’entraînement, un verre qui se pose sur la table sur une scène d’apéritif ou tout autre son naturel contrôlé sur le tournage.

Des bruitages
Créées de manière artificielle, les bruitages traduisent la plupart du temps une action. Ils sont créés en studio à partir de matériel hétéroclite; c’est beaucoup de bricolage. Dans Star Wars, les sabres laser sont en réalité un mix de beaucoup de sons différents, notamment le bruit sourd d’un vidéo-projecteur mélangé à celui d’un aspirateur. Les chasseurs TIE, vaisseaux spatiaux du film, sont eux, des cris d’éléphants au ralenti !

Les voix
Et oui, c’est au sound designer de gérer aussi les voix des protagonistes !
Au moment de l’enregistrement, l’ingénieur du son fait la prise la plus qualitative possible. Mais, c’est au sound designer de passer derrière lui ! En effet, rien n’est jamais parfait sur la prise et c’est à la post-production d’y remédier.
Ainsi, le mixage des voix est très important : accentuer la diminution de l’intensité sonore lorsque le personnage s’éloigne de la caméra, faire en sorte que les voix s’entendent dans leur environnement ou l’inverse si telle est l’intention. Mais aussi, nettoyer le son de tous ses défauts, comme les bruits de bouche, bruits involontaires etc …

Du silence
L’absence de son n’existe en réalité jamais (sauf dans l’espace!). C’est donc tout naturellement que les créations auditives se doivent de respecter cette règle.
Lors du tournage, des prises de « son seul » sont effectuées pour enregistrer les micro-bruits d’une pièce, d’une rue, d’un espace. De ce fait, au mixage son, ces pistes audio que l’on n’entend pas, ou plutôt auxquelles on ne fait pas attention, sont pourtant toujours présentes. Grâce à ces dernières, les transitions entre les scènes sont plus fluides et l’ambiance toujours respectée. 

La boite à outils du sound designer :

Les effets :
Les effets sonores sont multiples ! Certains permettent de déformer un son – l’accélérer ou le ralentir, et d’autres, peuvent même isoler des fréquences précises pour venir le trafiquer..
Les filtres Snapchat, Instagram ou encore des effets de voix style fête foraine ou déformation – très utilisés sur Youtube, sont les plus connus, car ils sont les plus visibles appliqués directement sur la voix. N’oublions pas tous les autres effets qui peuvent être intégrés, sans s’accorder à la voix, directement mais potentiellement à n’importe quel type de son ! Certains effets sont même très peu perceptibles pour une oreille inattentive.

La synthétisation :
Il s’agit ni plus ni moins de la création de son complètement artificiel. A partir d’un synthétiseur, en appliquant des paramètres voulus, il est possible de produire des sons qu’on ne connaît pas encore ou du moins extérieurs aux sons dits naturels. C’est au sound designer de jouer avec son synthé pour créer LE son qui correspond à sa vision de la création.

 

Les Samples :
Il s’agit d’échantillons de sons déjà existants : prendre la basse d’une musique, couper l’enregistrement d’une machine à café uniquement au moment où le liquide coule etc etc… Tous ces samples peuvent être vus comme des Lego qu’il faudra par la suite agencer soit séparément, soit en les mixant pour créer de nouvelles formes de nouveaux sons.

Un peu d’histoire

Le sound design prend racine bien avant la création du cinéma, et même celle du théâtre. Toute civilisation racontait des histoires en mimant des bruits, créant des atmosphères sonores avec divers instruments du plus rudimentaire au plus sophistiqué. Il n’y a donc pas de date précise pour la création du principe.

En effet, à l’inverse de ce que l’on peut penser, le cinéma n’a jamais été muet. Même sans dialogues, lors des projections, un pianiste guitariste ou tout autre musicien accompagnait à l’époque la projection, réagissant à ce qu’il voyait à l’écran. De même, les bruits de la salle – soupirs, rires, exclamations et autres interactions sonores des spectateurs, rythmaient eux aussi le film, créant déjà une expérience complète aussi bien visuel que sonore.
Ainsi, on peut dire sans entrave que le sound design a toujours existé !

 

Cependant, on peut dater sa vision moderne aux années 1970, avec des films comme Apocalypse Now et Star Wars (chef d’œuvre cinématographiques et précurseurs du Sound design actuel).

En définitive, le sound design c’est, en soi, beaucoup de choses !

Un simple coup de fusil peut aussi bien servir à vous immerger dans une scène d’action, vous faire sursauter dans une scène de suspens, et même à vous tirer une larme hors champ, en laissant sous-entendre la mort d’un personnage principal.

Le sound design, ce sont des bruits, des sons, des musiques inoubliables, du réalisme, de l’émotion c’est parfois même une forme de réécriture de la création audiovisuelle que vous visionnez.

 

A présent, vous ferez – peut-être, plus attention à ces petits détails qui font une grosse différence….

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Le motion design, c’est quoi ?

Kesako Libellule
Le motion design, c’est quoi ?

Définition, le motion design :

Le motion design – ou animation graphique, est une forme d’art dont l’essence même est le mouvement d’un ou plusieurs objets. On appelle motion design toute animation possédant du mouvement. 2D, 3D, illustration tout y passe. 

Le motion design est présent sur énormément de supports : vidéos sur les réseaux sociaux, le cinéma, les émissions télés et autres streams en ligne.

Attention ! Aujourd’hui encore, la définition du motion design est encore quelque chose de flou. 

Deux écoles existent :

Certains résument le motion design au graphisme animé, tandis que d’autres ont une définition plus large englobant tous les arts de l’animation comme le dessin animé, la 3D, les effets spéciaux, etc…

 

Pourquoi faire du motion design ?

Du bandeau affichant le nom de l’intervenant au JT aux effets spéciaux (digitaux) au cinéma, le motion design s’est récemment fait une place de choix sur Internet. 


En effet, c’est un moyen sûr et efficace pour se faire comprendre. Nombreuses sont les entreprises présentant leur activité via des animations graphiques. 

Un exemple connu sont les spots de la Maïf ! Un design simple, une voix off, un message qui va droit au but tout en ayant une direction artistique qui marque les esprits avec une pointe d’humour. 

 

Les applications du motion design sont multiples et n’importe quelle entreprise peut y recourir, que ce soit pour de la communication interne ou externe. 

C’est un excellent moyen d’expliquer une nouvelle fonctionnalité sur un logiciel, l’usage d’un outil, présenter une activité ou sensibiliser sur des événements…

Les applications sont infinies !

De plus, le motion design étant obligatoirement de la vidéo, si vous avez encore des doutes sur son utilité,vous pouvez retrouver ici notre top 5 des raisons pour faire de la vidéo.

 
maif motion design

Histoire du motion design :

Même si la date officielle de cette forme d’art est largement disputée, les avis convergent d’une façon générale vers les années 1920. 

On retrouvait à l’époque des films abstraits faisant appel à des formes statiques.

Dans les années 40, Norman Mclaren et Oskar Fischinger, pionniers du cinéma, expérimentent le graphisme au cinéma et y incorporent du mouvement.

10 ans plus tard, cette expérimentation fait ses preuves et devient une branche à part entière à l’intérieur même de l’industrie du grand écran.

naissance du motion design

À partir de là tout s’accélère :

  •  le générique de fin de film tel qu’on le connaît déroulant du bas vers le haut naît en 1955 (eh oui, c’est aussi du motion design)

  • Les chaînes de télévision décident d’animer leur logos une par une.

  • En 1960, le terme motion Graphic voit le jour. Une référence directe à l’entreprise qui s’est spécialisée dans cet art “Motion Graphic Inc.” 

  • La même année Saul bass, un graphiste américain, fait passer le motion design dans un autre monde. De simples incrustations informatives, le motion design devient expression et atteint enfin le statut d’art à part entière. Ses œuvres “l’homme au bras d’or” ou “Psychoses” sont aujourd’hui encore des références pour des créations de génériques.

Les années 2000 marquent un tournant pour l’animation graphique !

 

Avec l’arrivée d’internet, de nouveaux métiers apparaissent ainsi que de nouveaux outils. Les principales agences de publicité à travers le monde reconnaissent l’intérêt du motion design en fondant des pôles entiers à la pratique : Youtube, les animations flash sur les sites, la publicité… Ça y est, la grande histoire du motion design à pris son envol. 

Passé de l’incrustation législative au cinéma à une forme d’art à la portée de tous.

 

Pour conclure :

Le motion design est un art reposant sur le mouvement de formes.

Utilisé dans tous les domaines pour tous les buts, il s’impose lorsqu’il s’agit de faire passer un message de façon simple sur internet.

 

Envie de franchir le pas ? Contactez-nous

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Qu’est-ce qu’un storyboard ?

dessiner un storyboard

KESAKO LIBELLULE LE STORYBOARD

Le storyboard, ou scénarimage, est un document utilisé dans la réalisation de créations audiovisuelles. Il intervient après l’écriture du scénario afin de l’illustrer.

Partie intégrante de la préproduction (production avant tournage), cet élément permet à toutes les équipes de se mettre d’accord sur une vision scénaristique et artistique de leur production.  

Cette présentation met en avant de façon visuelle l’agencement des différents plans, les mouvements de caméra, des personnages et la disposition des éléments du décor.

L'utilité du storyboard

Grâce au storyboard :

          L’équipe de préproduction peut prévoir en amont du tournage tous les éléments nécessaires à l’élaboration du film

          Le client obtient un aperçu de son film avant sa réalisation

          Les équipes de tournage ont une ligne directrice à suivre lors de ce dernier

          En postproduction, le montage est plus fluide car guidé par le scénarimage réalisé en amont

 

 

 

2 modèles de storyboard :

Le modèle bande dessinée (BD)

Une suite de dessins représentant chacun un plan. Chaque dessin est complété avec de potentielles flèches pour illustrer les différents mouvements présents à l’image. Des informations quant au style de plan (panoramique, zoom, travelling, dezoom etc…), de cadrage (plan américain, ceinture, plein pied etc…) ainsi que la durée de chaque plan peuvent également y figurer.

Le modèle plan par plan (P par P).

Plus complet, ce modèle détail chaque plan de façon précise. Ainsi, quand sur une page, avec le modèle BD, nous avions plusieurs plans, sur le modèle P par P, un seul plan est présent par page. Cette méthode permet de décrire chaque moment du plan avec des images clés et éventuellement des intermédiaires, on l’utilise fréquemment pour des réalisations demandant des effets spéciaux ou des plans dits complexes.

exemple de story board

Histoire du storyboard :

La création du storyboard remonterait à la fin du 19ème siècle et serait une invention du réalisateur français Georges Méliès, cocorico. Mais si, vous le connaissez ! C’est le réalisateur du film « Voyage dans la Lune » avec cette fameuse image de la Lune humanisée, recevant une ogive dans l’œil en noir et blanc. Ce dernier ne laissant jamais rien au hasard, écrivait tous les détails de ses films avant réalisation en utilisant même des dessins.

Cependant, c’est bien à la firme Disney, que l’on doit la version moderne du scénarimage. Plus précisément avec le scénariste Webb Smith qui, au début des années 1930, dessinait plan par plan les animations du studio.

La version BD, elle, arrivera plus tard, avec la démocratisation des comics et autres œuvres dessinées, largement inspirée par la pellicule cinématographique.

créateur du story board

Le storyboard, plus d'informations

Pour aller plus loin

Le storyboard est un travail de longue haleine ; rarement figé, il sera modifié au cours de la réalisation du film. Un avis du client différent de la vision du storyboarder, des désaccords en interne, un imprévu lors du tournage, une réécriture au montage… autant de facteurs pouvant modifier le scénarimage.

La personne chargée de la création du storyboard est appelée le storyboarder ou scénarimagiste. En fonction de la taille de la boîte de production, cela peut être un poste à part entière dans l’entreprise ou une fonction occupée par un employé polyvalent – voire par le réalisateur lui-même.

Conclusion

En animation, motion design, film institutionnel, et même cinéma les applications sont multiples. Du moment qu’une réalisation audiovisuelle est impliquée, le storyboard s’impose !

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