Les étapes de production d’une vidéo

Montage vidéo

les étapes de production d’une vidéo

Quand on visionne un film, il est rare de se rendre compte de tout le travail effectué pour sa création. La vidéo comme la danse – et beaucoup d’autres arts, sont trompeurs quant à leur complexité. En regardant un ballet, les mouvements de nos danseurs sont fluides et paraissent d’une simplicité déconcertante. Cependant, je vous mets au défi de faire un joli porté ! Cette simplicité lors de la représentation n’est finalement que d’apparence et n’est obtenue que par des journées entières d’entraînements.  L’audiovisuel, c’est pareil ! Derrière une publicité simple et efficace de 30 secondes se cachent, en réalité, bien des heures de travail.

Mais de quoi sont faites ces heures, bien souvent invisibles pour un œil non-initié ? Dans cet article, on vous apprend les coulisses de la création d’une vidéo !  Ceci découpé en 3 étapes.

1. La préproduction

On appelle pré-production toutes les étapes qui interviennent avant la production : tournage, motion design etc..

Les tâches à effectuer en amont sont notamment :

Définition de la cible et étude marché

Dans un premier temps, avant de commencer tout chantier, il faut s’imprégner du contexte. Cette étape passe par une veille et un rendez-vous avec le client.

Il s’agit de définir à qui l’on s’adresse, le but de notre création, la durée, le format, les éléments importants, s’imprégner de la culture d’entreprise, faire une étude de ce que fait la concurrence, définir les moyens et les dates de diffusion et potentiellement déjà le budget alloué.

Mise en place d'un retro planning

Avec le client, c’est le moment de valider ce qui a été vu dans l’étape précédente. Ensemble, nous déterminons les deadlines (dates clés) du projet, la date à laquelle nous estimons effectuer le tournage, la date de rendu, combien de temps de montage ainsi que le temps nécessaires aux autres étapes de production. Ceci prend la forme d’un planning consultable à tout moment par les parties afin de suivre le projet de bout en bout et en direct.

préproduction

L'écriture du script, du scénario et du storyboard

Après de nombreux échanges, la société de production s’occupe de rédiger dans un premier temps un script. Ce dernier – très court – permet de synthétiser les idées de la vidéo et doit être validé.

Le scénario est une version détaillée du script. Y sont précisées les intentions de jeu des acteurs, les dialogues et tout ce que l’on voit à chaque instant à l’écran. Ce document, contrairement au premier, peut prendre la forme de plusieurs pages.

Le storyboard est une sorte de bande dessinée qui met en images une idée du rendu final du film. Ce dernier est basé sur le scénario et sert d’outil commun à tous les services ainsi qu’au client. Pour en savoir plus sur le storyboard, nous avons écrit un article à son sujet.

Le découpage technique et la feuille de route

Basé sur le scénario et le storyboard, le découpage technique est un document regroupant toutes les informations nécessaires pour le jour du tournage. Y apparaissent, scène par scène, tous les éléments de décor, costumes, mais aussi des intentions de cadrage, de réalisation, et même des éléments plus techniques comme les objectifs de la caméra utilisée ou l’intensité lumineuse de chaque source.

La feuille de route – quant à elle, est basée sur le découpage technique et donne un planning avec des horaires à respecter pour le jour du tournage, elle permet de savoir dans quel ordre tourner les scènes afin d’optimiser le temps. (Déplacement de la caméra, décors, disponibilités des acteurs, des lieux etc…)

Nous vous épargnons les étapes de casting où il faut sélectionner les acteurs, les voix off, le repérage et la réservation des lieux, mais aussi la création d’une bible d’équipe (un document regroupant toutes les informations des personnes engagées sur le projet) et d’autres étapes plus minimes de la préproduction…

Après tout ce travail nous voilà enfin prêts à filmer !

2. La production

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le tournage / la production est souvent la partie la plus courte de la création d’un film ou publicité.

En effet, le tournage étant préparé en amont dans les différentes étapes de préproduction, tout est organisé, chronométré, orchestré ! Ainsi, le tournage ne prend que quelques jours -voire heures, en comparaison de la préproduction et de la postproduction qui comprennent des semaines de travail.

C’est évidemment sans parler des imprévus. Oui, même avec la meilleure préparation, les facteurs humains, météorologiques ou tout autre imprévu indépendant de la volonté de l’équipe pointent toujours le bout de leur nez ! Il faut donc répondre de manière efficace avec de potentiels plans B anticipés au préalable… Ou alors avec beaucoup de débrouille et de bricolage.

Ça y est, c’est dans la boite, il est maintenant temps de passer au montage.

tournage

3. La post-production

La post-production comprend essentiellement des phases sur ordinateur à travers des logiciels de montage, de colorimétrie et d’animation. Ces étapes sont les suivantes :

Le derushage

Surement le moins passionnant, mais au combien essentiel, le derushage est la sélection des meilleures prises du tournage.

Dans cette étape, le monteur regarde l’intégralité de ce qui a été filmé plusieurs fois et doit faire un premier tri entre les fausses et bonnes prises et dans les bonnes prises identifier les meilleures, qui seront conservées pour le montage.

Il classera dans différents dossiers sa sélection pour les étapes suivantes de la post-production.

Le bout à bout

Suivant le storyboard et le découpage technique, le monteur met, sans artifice, les scènes les unes après les autres. Cette première version permet de valider le choix des plans sélectionnés ainsi que le rythme de la vidéo.

Post procution vidéo

Le montage et le motion design

C’est le moment de s’amuser ! Modification des scènes sélectionnées (recadrage, effets visuels etc…) ajout des transitions, et potentiellement d’habillage visuel tel que des effets spéciaux et du motion design.

Tous ces rajouts sont pour la plupart pensés et validés en amont, mais il arrive que le montage soit aussi une réécriture de la vidéo avec une nouvelle vision, de nouvelles idées.

L'étalonnage

La colorimétrie – ou étalonnage – est une des dernières étapes de la post-production.

Dans cette dernière, l’étalonneur, retouche les couleurs et lumières du film. C’est souvent de là que le style, la patte de la vidéo ressort le plus. Encore une fois, la Direction Artistique de départ doit être respectée.

Le mixage son et sound design

Dernière étape de la postproduction : le sound design. C’ est l’ajout d’éléments sonores souvent enregistrés lors du tournage ou dans un studio. Ces effets apportent un aspect plus immersif et réaliste au film.

Le mixage son joue sur le volume : faire en sorte que l’on entende toujours bien les dialogues, que les sons ou la musique ne soient pas trop forts, intégrer la voix off, tout en respectant certaines règles.

Nous vous épargnons une nouvelle fois certaines étapes comme l’exportation, les allers-retours client; car, à chaque étape, ce dernier doit effectuer une validation et si ce n’est pas le cas, charge au monteur de rectifier le tir avec de nouvelles versions.

La version finale est prête, aussi appelée le Master, il faut maintenant diffuser la vidéo… Mais ça, ce sera pour un prochain article !

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Comment définir son cadre ?

Comment définir son cadre ?

Ça y est, vous souhaitez vous lancer dans le grand bain de la création de contenus par vos propres moyens !
Vous avez de quoi filmer : téléphone, appareil photo ou même une caméra… Vous connaissez certaines bases – comme la gestion de la lumière, mais il vous manque encore un essentiel… Comment définir votre cadre, votre prise de vue ?
Et oui, comment placer la caméra, vos acteurs, votre décor n’est pas inné et il va falloir apprendre et pratiquer pour maîtriser l’art de la composition. 

Si vous avez déjà fait de la photo, vous partez avec un avantage !
Dans le cas contraire, découvrons ou redécouvrons les basiques du cadrage dans cet article….

La règle des tiers : la fondation de votre composition

La règle des tiers : la fondation de votre composition

 

Vous l’avez forcément déjà vue, la grille de tiers divise le cadre en tiers horizontal et vertical.

Les lignes séparant ces différents tiers sont appelées les lignes de force, c’est ici que l’on va placer les éléments les plus importants de notre composition.
Les intersections de ces lignes sont les points d’attention principaux. Si vous voulez amener l’attention du spectateur sur un endroit précis, c’est ici qu’il faut placer votre cible. 

 

Lorsque vous cadrez un personnage, utilisez la ligne horizontale supérieure pour placer ses yeux, voir même les points d’attention de cette dernière. Ainsi, le bas du visage de votre acteur restera toujours visible. La partie du bas étant sa bouche s’il parle, il est naturel de la voir à l’écran. 

En fonction de la direction dans laquelle l’acteur regarde, laissez un espace dans la partie devant lui. S’il regarde vers la droite, placez-le à gauche et laissez du vide à droite. 

Même combat si votre sujet se déplace, il va vers la droite, il est placé à gauche et il y a du vide à droite.

 

L’horizon peut également être placé sur la ligne des tiers. 

La ligne supérieure pour attirer l’attention sur le sol. Une scène où vous dévoilez un paysage ou s’il y a de l’action sur terre.
Et à l’inverse, on placera l’horizon sur la ligne inférieure pour accentuer l’espace aérien : passage d’oiseaux, guerre aérienne ou pour agrandir un paysage. 

 

Le placement de vos personnages ou objets joue également sur la ligne des tiers. Placez un personnage ou un objet sur la ligne verticale gauche et un sur la ligne verticale droite et votre spectateur portera une attention égale aux deux sujets. 

Si vous voulez mettre en avant quelque chose, placez-le au centre de votre image, dans les tiers du milieu, au détriment des lignes de force. 

Ces méthodes de placement marchent également avec les éléments du décor. Même s’ils sont dans votre flou d’arrière-plan, placez votre décor de façon intelligente, que ce dernier raconte quelque chose. 

Placer votre caméra

A hauteur des yeux, c’est le placement le plus simple, le plus connu, neutre, il place le spectateur à hauteur du ou des protagonistes. 

 

La contre-plongée sert à magnifier ou rendre puissant un élément. Pour se faire placer la caméra sous votre sujet et regardez vers le haut. Votre personnage paraîtra plus grand, dominant. 

Petit tips, si vous le placez dans un décor encore plus grand que lui, la contre-plongée prendra un autre sens, votre personnage ne paraîtra plus puissant mais perdu dans une immensité.

 

La plongée est à l’inverse un plan placé au-dessus de votre personnage regardant vers le bas. Cette méthode rend vulnérable, rapetisse votre cible. Ainsi placé dans un position de faiblesse, votre protagoniste transmet une émotion de victime. 

En combinant plongée et contre plongée, nous pouvons installer un véritable rapport de force entre 2 personnages : un dominé et un dominant. 

 
contre plongée
POV

Le top shot est une contre-plongée poussée à l’extrême. En effet, on place la caméra à 90° au-dessus du sujet comme une douche. Ce placement peut servir à dévoiler un décor, un espace. Il sert également à pousser les situations, les mouvements, un homme seul allongé paraîtra encore plus seul et allongé vue du dessus.

 

La vue subjective : placez la caméra dans les yeux de votre acteur ! Pour une immersion totale, la vue subjective ou POV (point of view en anglais) fait vivre aux spectateurs les péripéties de votre personnage comme s’il s’agissait d’eux-mêmes. Placez des mains autour de votre cadre, mettez des tremblements dans la caméra en avançant pour simuler une marche etc…

Le dutch angle, ou plan incliné, casse les habitudes de cadrage. Ce plan n’est pas bullé ! C’est-à-dire que la caméra est de côté (la bulle pour faire le niveau n’est pas respectée). Ces plans de travers attirent l’attention du spectateur, créent un malaise, une perte de repères. Attention trop de dutch angle tue le dutch angle ! N’abusez pas de cet effet de style qui ruinera votre création s’il est mal utilisé.

Maintenant que vous avez les bases de la composition et du cadrage, il ne reste plus qu’à vous entraîner !
L’exercice le plus simple reste l’interview ! On vous donne ici nos astuces pour en réaliser une belle.

Si vous n’avez pas le temps ou l’envie vous pouvez toujours nous contacter pour la réalisation de vos films.

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Le motion design, c’est quoi ?

Kesako Libellule
Le motion design, c’est quoi ?

Définition, le motion design :

Le motion design – ou animation graphique, est une forme d’art dont l’essence même est le mouvement d’un ou plusieurs objets. On appelle motion design toute animation possédant du mouvement. 2D, 3D, illustration tout y passe. 

Le motion design est présent sur énormément de supports : vidéos sur les réseaux sociaux, le cinéma, les émissions télés et autres streams en ligne.

Attention ! Aujourd’hui encore, la définition du motion design est encore quelque chose de flou. 

Deux écoles existent :

Certains résument le motion design au graphisme animé, tandis que d’autres ont une définition plus large englobant tous les arts de l’animation comme le dessin animé, la 3D, les effets spéciaux, etc…

 

Pourquoi faire du motion design ?

Du bandeau affichant le nom de l’intervenant au JT aux effets spéciaux (digitaux) au cinéma, le motion design s’est récemment fait une place de choix sur Internet. 


En effet, c’est un moyen sûr et efficace pour se faire comprendre. Nombreuses sont les entreprises présentant leur activité via des animations graphiques. 

Un exemple connu sont les spots de la Maïf ! Un design simple, une voix off, un message qui va droit au but tout en ayant une direction artistique qui marque les esprits avec une pointe d’humour. 

 

Les applications du motion design sont multiples et n’importe quelle entreprise peut y recourir, que ce soit pour de la communication interne ou externe. 

C’est un excellent moyen d’expliquer une nouvelle fonctionnalité sur un logiciel, l’usage d’un outil, présenter une activité ou sensibiliser sur des événements…

Les applications sont infinies !

De plus, le motion design étant obligatoirement de la vidéo, si vous avez encore des doutes sur son utilité,vous pouvez retrouver ici notre top 5 des raisons pour faire de la vidéo.

 
maif motion design

Histoire du motion design :

Même si la date officielle de cette forme d’art est largement disputée, les avis convergent d’une façon générale vers les années 1920. 

On retrouvait à l’époque des films abstraits faisant appel à des formes statiques.

Dans les années 40, Norman Mclaren et Oskar Fischinger, pionniers du cinéma, expérimentent le graphisme au cinéma et y incorporent du mouvement.

10 ans plus tard, cette expérimentation fait ses preuves et devient une branche à part entière à l’intérieur même de l’industrie du grand écran.

naissance du motion design

À partir de là tout s’accélère :

  •  le générique de fin de film tel qu’on le connaît déroulant du bas vers le haut naît en 1955 (eh oui, c’est aussi du motion design)

  • Les chaînes de télévision décident d’animer leur logos une par une.

  • En 1960, le terme motion Graphic voit le jour. Une référence directe à l’entreprise qui s’est spécialisée dans cet art “Motion Graphic Inc.” 

  • La même année Saul bass, un graphiste américain, fait passer le motion design dans un autre monde. De simples incrustations informatives, le motion design devient expression et atteint enfin le statut d’art à part entière. Ses œuvres “l’homme au bras d’or” ou “Psychoses” sont aujourd’hui encore des références pour des créations de génériques.

Les années 2000 marquent un tournant pour l’animation graphique !

 

Avec l’arrivée d’internet, de nouveaux métiers apparaissent ainsi que de nouveaux outils. Les principales agences de publicité à travers le monde reconnaissent l’intérêt du motion design en fondant des pôles entiers à la pratique : Youtube, les animations flash sur les sites, la publicité… Ça y est, la grande histoire du motion design à pris son envol. 

Passé de l’incrustation législative au cinéma à une forme d’art à la portée de tous.

 

Pour conclure :

Le motion design est un art reposant sur le mouvement de formes.

Utilisé dans tous les domaines pour tous les buts, il s’impose lorsqu’il s’agit de faire passer un message de façon simple sur internet.

 

Envie de franchir le pas ? Contactez-nous

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3 conseils pour être à l’aise en vidéo

emilie.letellier@libelluleproductions.fr

Parler devant une caméra est un exercice difficile !
Vous n’êtes pas les premiers à vous demander comment améliorer votre prestation devant l’objectif. Le trac, le stress, le bégaiement ou les tics de langages sont des choses tout à fait courantes, c’est même une réaction normale pour qui le métier n’est pas d’être comédien. 

Bien que vous ne deviendrez pas le nouveau Jean Dujardin du jour au lendemain, nous pouvons vous donner quelques conseils pour améliorer vos prestations face caméra.

1- La préparation, une solution pour éviter les imprévus.

Pour votre texte, il existe 2 écoles, à vous de choisir celle qui vous correspond le mieux. 

Certaines personnes ont un minimum d’aisance à l’oral, nous leur conseillons donc la technique des mots-clés, ou bullet point. Notez votre texte sous la forme d’une liste et naviguez à l’oral entre vos différents points dans un ordre logique et prédéfini. Le rendu de votre présentation sera le plus naturel possible tout en restant structuré. Attention cependant aux répétitions et aux formules de phrases redondantes. N’hésitez pas à marquer des pauses.

Si vous ne vous sentez pas “d’improviser” les liaisons entre vos parties, vous pouvez écrire l’intégralité de votre texte et l’apprendre comme une poésie. A la différence qu’au moment de réciter, si vous reformulez une phrase – du moment que le sens est inchangé, vous poursuivrez. Bannissez, dans la mesure du possible, votre feuille lors du tournage. En effet, le but n’est absolument pas de lire votre texte les yeux rivés sur ce dernier, le rendu serait catastrophique. 

Pour aller plus loin : 

Astuce 1 : faites en sorte, au moment du tournage, de posséder un prompteur. Attaché à l’objectif de la caméra, ce dernier affichera devant vous, votre texte ou vos bullet points à un rythme prédéfini. N’oubliez pas qu’il ne faut pas lire ! Jouez un minimum la comédie lorsque vous utilisez un prompteur. 

Astuce 2 : révisez votre texte juste avant votre prestation, relisez-le à voix haute pour savoir comment placer votre intonation une fois devant la caméra.

écrire son texte

2- Se mettre à l’aise, comme à la maison !

Installez-vous confortablement, portez une tenue dans laquelle vous vous sentez à votre avantage, que vous affectionnez. Prenez soin de vous avant le tournage : maquillage, coiffure, masque pour la peau, ou tout autre rituel qui vous fait sentir dans votre meilleure forme. Faites en sorte que toutes les conditions soient réunies pour être le maximum à l’aise. Préparez un verre d’eau ou une boisson, hydratez-vous, c’est important dans la vie et surtout devant une caméra. 

Si quoi que ce soit vous dérange : lumières trop fortes, micro-cravate mal accroché, pas assez de place pour vos jambes, câbles gênants et autres fonds sonores désagréables sentez-vous libre d’en référer à l’équipe technique. Cette dernière fera tout pour vous mettre à l’aise lors du tournage, cela fait également partie de son rôle. Si vous êtes seul.e, effectuez vous-même ces changements, l’important est d’être dans les meilleures conditions. 

Lors du tournage, faites en sorte que votre prestation ressemble à une discussion avec un ami. Si un visage familier ou rassurant est présent lors du tournage, placez-le derrière la caméra. S’il n’y a personne, vous pouvez accrocher une photo à cet endroit-ci. Parlez à cette photo / personne le plus naturellement possible.

s'accepter en vidéo

3- L’acceptation de soi, du résultat.

N’oubliez pas que nous ne vivons pas dans un monde parfait ! Acceptez-vous tel que vous êtes. Si vous avez un complexe sur une partie de votre corps, votre allocution, votre voix ou tout autre chose, même si c’est difficile, ne portez pas votre attention dessus. Ces caractéristiques font partie intégrante de votre identité, servez-vous en au contraire comme une force, quelque chose qui vous fait sortir du lot, d’être unique. Lors du visionnage de la vidéo, concentrez-vous plutôt sur les 2 points cités précédemment pour avoir un œil objectif sur la qualité du contenu.

Dans le même thème, si lors du visionnage ou du tournage votre langue se fourche, vous répétez, vous bégayez, acceptez ces défauts de prestation. Après tout, vous êtes humain et sûrement pas comédien ! La perfection n’existant pas, cela ne sert à rien de se torturer en essayant de l’atteindre toujours plus. Faites un maximum d’efforts pour avoir un résultat correct, mais ne recommencez pas jusqu’à la prise parfaite, spoiler elle n’existe pas. Puis n’oubliez : le montage permettra de gommer tous ces petits défauts afin de vous mettre le plus à votre avantage.

Tips bonus : Le rythme, l’énergie.

Souriez ! C’est tout de même plus agréable et pensez à varier votre ton. Variez votre intonation comme lorsqu’on raconte une histoire à un enfant ou ses amis. Le rythme est également important, n’oubliez pas de marquer des pauses pour vous permettre de respirer et de ne pas perdre votre auditeur. Parlez de façon posée et naturelle.

Conclusion :

Vous voilà maintenant mieux armé pour affronter votre passage devant une caméra ! Appliquez ces conseils en étant sérieux sans être trop perfectionniste.

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