Qu’est-ce que l’étalonnage ?
QU'est-ce que L'étalonnage
En vidéo, durant la post production, une étape est cruciale pour donner vie à votre image : L’étalonnage.
Dans cet article, nous allons expliquer ce qu’est l’étalonnage, comment le réaliser et pourquoi il est si important.
Qu’est-ce que l'étalonnage ?
Définition
L’étalonnage en vidéo consiste principalement à régler la balance des blancs (WB), la saturation et le contraste de votre image afin de créer un look unique qui reflète votre vision.
La balance des blancs est l’adaptation des couleurs à la source de lumière. Si elle est chaude elle est jaune si elle est froide elle est bleu, il faut donc contre balancer ceci.
L’étalonnage peut être utilisé pour créer des effets visuels intéressants qui donneront à votre vidéo un style personnalisé. Par exemple, en modifiant la balance des blancs ou le contraste, vous pouvez donner à votre image une teinte bleue, froide ou chaude pour refléter certaines émotions ou des atmosphères particulières.
Un peu d’histoire
L’étalonnage a été inventé par le cinéaste américain Charles DeForest en 1935. Il a développé un système d’enregistrement vidéo qui utilisait des filtres colorés pour corriger les couleurs de la pellicule.
Cela permettait aux caméras et projecteurs de produire une image plus précise et cohérente.
Cette technique est rapidement devenue populaire et s’est répandue dans l’industrie du cinéma, où elle est encore largement utilisée aujourd’hui.
Avec l’avènement des technologies numériques, l’étalonnage est devenu plus facile à appliquer et à contrôler que jamais.
Si l’on remonte plus loin encore c’est à Berthe Thuillier que l’on doit les premières images animées en couleurs avant 1900. : une époque où l’on colorisait les films à la main avec de la peinture.

L'étalonnage, les étapes
L’étalonnage peut être divisé en plusieurs étapes :

1. Travail des couleurs
le premier pas consiste à régler la balance des blancs. C’est le moment où l’on rend les couleurs fidèles à la réalité. On joue également avec la saturation et le contraste pour rentrer dans un espace colorimétrique déterminé (ici rec 709). Cela permet également de corriger les erreurs d’exposition.
2. Créer des effets visuels intéressants
une fois que vous avez atteint votre objectif de base, vous pouvez commencer à créer des effets visuels intéressants tels que l’ajout ou le retrait du contraste ou des teintes chaudes ou froides. C’est le moment de donner un style plus prononcé. D’assumer votre pâte artistique.
3. Apporter des ajustements finaux
une fois que vous êtes satisfait de votre look, il est temps d’apporter les petits ajustements nécessaires pour obtenir le meilleur résultat possible. En stylisant l’image il est possible que vous l’ayiez détérioré alors c’est le moment de corriger tout ceci ! Grains, blancs cramés, retravail du flou… On fini les petits détails pour que l’image soit parfaite.
Et c’est fini !
L’un des principaux avantages de l’étalonnage est qu’il permet aux réalisateurs et monteurs de créer un look unique qui reflète leur vision artistique
Les logiciels pour faire de l'étalonnage :
Il existe de nombreux logiciels d’étalonnage disponibles sur le marché, chacun offrant des fonctionnalités et une interface différentes. Certains sont plus faciles à utiliser que d’autres, alors choisissez celui qui convient le mieux à votre budget et à vos besoins.
Adobe Premiere Pro : c’est l’une des solutions les plus populaires pour l’étalonnage car elle offre une grande variété de fonctionnalités et est très facile à utiliser. Elle est également compatible avec la plupart des formats vidéo courants.
DaVinci Resolve : c’est une solution complète d’étalonnage et de post-production qui offre des outils puissants pour créer des effets visuels plus poussés.
Final Cut Pro X : ce logiciel est très populaire auprès des monteurs car il est facile à utiliser et offre plusieurs fonctionnalités avancées.
SpeedGrade : c’est un autre logiciel d’étalonnage qui permet aux utilisateurs de régler la balance des blancs, le contraste et la saturation de manière encore plus précise et rapide.
Color Finale : ce plugin pour Final Cut Pro X vous permet de faire un étalonnage professionnel en quelques minutes.
Exemple d'étalonnage avec 5 films marquants :
1. The Revenant (2015) The Revenant est un film réalisé par Alejandro G. Iñárritu qui a remporté l’Oscar du meilleur film en 2016 et est considéré comme l’un des films les plus étalonnés de tous les temps. Le directeur de la photographie, Emmanuel Lubezki, a utilisé une variété d’effets visuels pour créer des teintes chaudes et froides qui reflètent le climat hostile et sauvage de cette histoire épique.
2. Gravity (2013) Gravity est un autre chef-d’œuvre cinématographique réalisée par Alfonso Cuarón qui raconte l’histoire d’une astronaute seule perdue dans l’espace. La sensation de vide et de solitude est ici magnifiée par l’étalonnage.
3.Amelie poulain (2001) Un film à la colorimétrie jaune et verte appuyant la folie et la comédie de l’oeuvre.

4. 300 (2006) Des couleurs très désaturées et très contrastées quasi proches du noir et blanc de façon générale. Mais avec un rouge qui sort de la palette du reste du film appuyant la violence des scènes notamment avec le sang et la tenue des combattants.
5. Mad max fury road (2015) Comme beaucoup de grosses productions il est basé sur le orange and teal. Un étalonnage avec des bleus ciel dans les clairs et du orange saturé dans les sombres. Ce mélange offre un contraste le plus puissant possible entre les couleurs puisque l’orange et le bleu se trouvent à l’opposé de la roue chromatique.
CONCLUSION :
L’étalonnage est une étape importante pour obtenir des résultats visuels cohérents et intéressants. Indispensable pour la création d’un film, il se doit d’être maîtrisé par tous les créateurs de contenu vidéo.
Pour comprendre dans quel étape de création s’intègre l’étalonnage allez voir l’article “LES ÉTAPES DE PRODUCTION D’UNE VIDÉO”
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Comment se passe un tournage ?
Comment se passe un tournage ?
Avertissement : Nous allons vous présenter une journée type de tournage d’une grosse production. Il y aura donc beaucoup de personnes/postes cités. Il faut garder en tête que l’effectif des équipes s’adapte en fonction des besoins et du budget du projet. Ainsi les étapes, mécanismes et autres logiques sont applicables à tout type de tournage.
Cependant, dans le cadre d’équipe plus restreinte, il arrive que des postes soient pris en charge par d’autres.
Par exemple, il est possible que le réalisateur n’ait pas d’assistant, que l’ingénieur du son n’ait pas de perchman etc… Ils récupèrent donc les missions des postes sous-jacent absents > C’est au réalisateur d’organiser son tournage, l’ingé son fait également la perche.
Les différentes équipes sur un tournage :
Equipe de mise en scène
La veille du tournage, la feuille de service est envoyée à toute l’équipe technique. Cette feuille donne à chacun son heure d’arrivée et de départ avec ce qu’on appelle le dépouillement. C’est tous les accessoires et matériels dont on aura besoin sur le tournage. C’est la 1ère assistante réalisatrice qui s’en occupe, elle est chargée de l’organisation des journées et fait le lien avec tous les chefs de poste. Le second assistant, c’est son bras droit, il s’occupe de tout en fonction des besoins.
Quand la première assistante reste avec l’équipe, le second, lui, court à droite à gauche. Son rôle est d’anticiper, aller avant tout le monde préparer ce qui a été pensé en amont. Enfin, la troisième assistante s’occupe des comédiens. Aux petits soins pour eux, elle reste avec et organise leur journée. Elle les rend disponibles en temps et en heure.
Le réalisateur s’occupe principalement de la direction des acteurs une fois sur le plateau. Il leur transmet les intentions de jeu, les émotions qu’il souhaite voir sur leurs visages. Il s’occupe également avec les équipes images de la technique pour s’assurer que le rendu soit conforme à ce qui a été imaginé auparavant.
La dernière personne qui compose l’équipe de mise en scène est le scripte. Il est chargé de noter tous les détails pour éviter les faux raccords entre les plans. Un faux raccord est une erreur, une incohérence entre les plans. Par exemple, si un personnage tient son parapluie main droite et sur le plan suivant main gauche > Faux raccord. Cela peut casser l’immersion du spectateur s’il remarque des incohérences, d’où l’importance du scripte.
Les comédiens
Ils sont présents une fois que tout est prêt pour les accueillir. Ils ont avec eux leurs feuilles de service et tous les dialogues de la journée, appelés jour à jour – dialogues qu’ils sont censés avoir appris en amont du tournage et qu’ils relisent dans leurs loges. Il existe plusieurs types de comédiens.
Les 1er rôles jouent les rôles principaux dans le film, les seconds rôles eux accompagnes les 1er rôles dans l’histoire.
Les figurants, des rôles qui n’ont pas forcément de nom ni d’importance cruciale à la narration mais à qui on voit les visages. Il arrive que ces derniers aient des répliques, on les appelle des figurants parlant.
Les silhouettes, on ne voit pas leurs visages, ils ne font que passer en fond. Ils constituent une foule, une armée, des employés etc… Leur niveau d’acting n’a pas forcément d’importance, il arrive donc que des silhouettes soient jouées par les équipes techniques du film.

La régie
La régie est une équipe complète chargée de mettre en place tout le nécessaire du tournage. Les loges, marquage du décor, bureau de prod, toute la logistique. Ils installent également la table de régie, l’endroit de pause par excellence. Un espace dédié au café, petit déjeuner, déjeuner et parfois même dîner. Les régisseurs sont dirigés par le régisseur principal.
L’équipe déco
Il arrive qu’ils soient présents la veille en fonction du travail de décoration à faire. Comme leur nom l’indique, ils s’occupent de la décoration. Sur un tournage studio, c’est eux qui sont chargés de faire les murs ou le fond qu’on appelle feuilles décor, placer les meubles etc. Tout a été auparavant pré-sélectionné et validé par le chef déco, le directeur artistique et le réalisateur.
Cette équipe peut se décomposer en 2 parties : – Les constructeurs qui construisent les décors, rois du bricolage – Les assembleurs qui mettent en place l’ensemble, des architectes au goût affuté.

les images
Ici, le chef opérateur c’est le patron, il peut être aussi appelé directeur de la photographie. Il s’occupe du cadrage, mais surtout de toute son équipe technique.
Avec lui son bras droit, le chef électro, qui dirige tous les électros. Les électros sont responsables de la lumière sur le plateau, placement, intensité, nombre de sources, chaleur etc.
Relié au Chef Op, il y a ses assistants !
1er assistant caméra, le pointeur, c’est le sniper de l’équipe il s’occupe de faire le focus. C’est grâce à lui que le flou d’arrière-plan est impeccable et qu’on passe en zone de netteté d’un personnage à l’autre.
Le 2eme assistant caméra, lui, s’occupe de la caméra. Il la sécurise, la chouchoute, change les objectifs, va les chercher etc.
Il y a également les machinistes ! Dirigés par le chef machino. Les machinistes sont chargés de la machinerie, ce sont tous les accessoires qui permettent de faire bouger la caméra, les lumières etc… Ils font même le borniolage, c’est quand on bloque la lumière avec des grands draps noir.
Il arrive que le chef Op ne puisse cadrer en fonction de la méthode de tournage. Par exemple, avec un drone c’est le pilote qui cadre, comme avec un stead, où c’est le steadycamer qui cadre. Le stead ce sont des exosquelettes où l’on accroche la caméra.
Même s’il ne cadre pas, le chef op supervise.
Bref dans l’équipe image, vous avez compris il y a du monde !
Le HMC
Le HMC est un endroit dédié à l’Habillage, au Maquillage et à la Coiffure. C’est une étape importante qui peut prendre du temps en fonction de ce qui est demandé. Il arrive d’avoir 1h30 de préparation pour une comédienne et c’est sans parler des éventuelles prothèses à placer sur les comédiens. On y retrouve, un coiffeur, une maquilleuse et un styliste.
Coté FX
Il arrive qu’on ait sur le plateau les responsables des effets. Il y a deux types d’effets. Premièrement, les effets spéciaux SFX sont des trucages directement sur le plateau, comme un robot, des masques, prothèses, et en pyrotechnie les explosions réelles. Deuxièmement, les effets visuels VFX sont créés par ordinateur, cela regroupe la 3D, le tracking, la rotoscopie etc…. Bref, si nécessaire les responsables de ces effets sont présents sur le plateau pour s’assurer que tout se passe bien.
L’équipe son
Souvent les derniers arrivés. Une équipe plus restreinte que la précédente.
Elle est composée de l’ingé son qui la dirige. Son rôle est à la mixette, un boîtier où il s’assure que les enregistrements sont de qualité. Il a avec lui ses perchmans qui eux s’occupent des micros. Ils installent les HF sur les comédiens, des sortes de micro-cravates très bien camouflées.
Les perchmans font la perche, un classique du cinéma que vous avez forcément déjà vu. Avec leur perche, ils placent le micro dans le bon angle pour capter les dialogues.
Enfin, le son d’ambiance est également capturé avec des micros spécifiques. Le son d’ambiance, c’est principalement le silence ! Car oui le silence fait du bruit, on appelle ça des sons seuls.

Les moments de tournage :
Le PAT
Une fois que tout le monde est prêt et que l’on va tourner c’est l’heure du PAT. Prêt À Tourner.
Il y a un tout un petit rituel autour du PAT.
L’assistant réal crie : Silence plateau ! Moteur !
L’ingé son lui répond : Ça tourne !
A ce moment-là, l’enregistrement est lancé. L’assistant s’assure dans un premier temps que toute l’équipe technique ne fasse plus aucun bruit. Par une réponse l’ingé son confirme qu’il rec. Le réalisateur se place alors derrière son écran qu’on appelle aussi combo pour voir ce que filme le chef op et met son casque pour entendre ce qu’enregistre l’ingé son.
L’annonce c’est quand un machiniste vient montrer et dire à la caméra ce que l’on tourne avec un clap. Les films sont décomposés en séquences et les séquences en plans. La prise c’est le nombre de fois où on a fait le plan pour s’y retrouver en post production. Le bruit du clap sert lui à synchroniser le son entre ce qu’enregistrent la caméra et les micros.
La remballe
Une fois le tournage, on annonce “et c’est une fin de tournage ! ” Mais la journée est loin d’être terminée, il faut tout ranger, s’assurer que le matériel est bien présent… On met les batteries à charger, on sauvegarde sur plusieurs disques dur tout ce qu’on a enregistré, on récupère les micros sur les comédiens etc. Il y a également des rapports à remplir, l’ingé son écrit un sound report où il référencie tout ce qu’il a enregistré avec des commentaires, pareil pour la scripte avec ses documents.
CONCLUSION :
Et voilà vous savez maintenant toutes les missions, personnes et logiques qui sont en œuvre pour le bon déroulement d’un tournage. Comme précédemment énoncé dans des cadres plus restreints les tâches listées sont attribuées aux chefs de chaque équipe.
Par exemple Chez libellule, outre les gros projets, la plupart du temps, nous tournons en équipe réduite.
On y retrouve :
Le réalisateur, qui à imaginé et organisé tout le tournage.
Le cadreur qui s’occupe de sa caméra et de la machinerie.
L’ingé son qui perche et fait son mixage.
La directrice de production supervise et tient la régie.
Une maquilleuse/coiffeuse pour les personnes passant devant la caméra.
Enfin une assistante pour aider à la caméra, à la production, au clap, la régie etc…
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Interview : la vidéo dans la stratégie digitale
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la vidéo dans la stratégie digitale
Mettre en place une bonne stratégie digitale est bien moins simple que ce que l’on pense. Tout évolue très rapidement dans ce milieu, et il est important d’être à la pointe des tendances pour des résultats optimaux.
Nous sommes allés à la rencontre de Natalia Monfort, directrice et fondatrice de l’agence de communication digitale Optimize & Cie.
Le but : nous éclairer sur les to do or not to do en communication digitale, et surtout, préciser la place de l’audiovisuel dans ce vaste secteur.
Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Natalia, j’ai 35 ans, et j’ai créé l’agence Optimize&cie à Bordeaux il y a exactement 7 ans. L’idée c’est de pouvoir accompagner les entreprises dans leur stratégie de communication, en allant au plus simple, c’est à dire rendre accessible la communication à des personnes dont ce n’est pas le métier. On est vraiment là pour les aider à rencontrer le bon prestataire, savoir quel budget prévoir, et quelle action choisir, à quel moment. Concrètement, les accompagner dans leur stratégie de com’. Nous intervenons notamment sur le digital, où les réseaux sociaux représentent environ 50% de notre activité. On propose de former les professionnels aux réseaux sociaux, au référencement naturel ou payant, ou de gérer directement la communication de nos clients, notamment avec des prestations de community management.
Quels sont les enjeux professionnels de votre métier ?
L’enjeu c’est de trouver les bonnes manières d’accompagner et les prestations qui font que tout le monde est gagnant. Il réside aussi dans le fait de faire comprendre que la communication n’est pas juste destinée à créer du chiffre d’affaires. Elle peut aussi avoir pour but de redorer son image, se crédibiliser, trouver des clients bien ciblés…ça peut être plus large que ça. Aussi, nous devons toujours être à la pointe des tendances en terme de communication. Chez Optimize, on ne peut pas dire à nos clients « faites des Reels » et ne pas faire de Reels nous-mêmes ; on ne peut pas dire aux gens de faire un site internet et avoir un site qui ne renvoie pas une image professionnelle. Donc, on essaie d’appliquer tous les conseils que l’on donne aux clients. C’est important de montrer l’exemple.
Quels sont les 3 incontournables dans la mise en place d'une stratégie digitale ?
Déjà c’est de bien avoir déterminé sa cible. La première erreur est de se dire : je veux m’adresser à tout le monde. On ne peut pas, c’est trop large. Ensuite, c’est d’avoir une stratégie; parce qu’on se dit souvent « je vais sur les réseaux sociaux c’est une stratégie digitale » mais ce n’est pas si simple. Il faut réfléchir à quels réseaux, à quels leviers digitaux : par exemple, est-ce que je fais un site, est-ce que je crée un blog, est-ce que je fais de la vidéo sur les réseaux sociaux, si oui, sur lesquels etc… Donc, pour avoir des résultats il faut bien construire sa stratégie digitale ! Troisièmement, il faut rester soi-même; c’est à dire que sur le digital et notamment sur les réseaux sociaux, on peut facilement avoir tendance à vouloir faire du buzz, ou à vouloir faire n’importe quoi juste pour faire bien ou parce qu’on nous a dit de faire ça ou parce que le concurrent le fait… Rester soi-même permet que cela tienne sur du long terme, que ce soit crédible et que les gens voient que c’est spontané.


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Qu’est ce que le découpage technique ?
KEZAKO : LE DÉCOUPAGE TECHNIQUE
Définition : Le découpage technique est un document qui intervient lors de la préproduction d’un film.
Ce dernier peut prendre plusieurs formes, mais son but est de décrire tous les plans qu’il faudra filmer le jour du tournage.
Utile également en postproduction, il permet au monteur de suivre un schéma détaillé l’aidant dans la phase dite du bout à bout.
Le découpage technique comprend :
- Une description visuelle, ce que nous voyons à l’image.
- Une description sonore, ce que l’on entend à chaque moment
- Une description technique, comment chaque plan est filmé (valeur du cadre, optique etc…)
- Des informations sur les raccords entre les plans
- Les informations essentielles du plan, scène, lieu, conditions
- La durée de chaque plan

Découpage technique, story-board et plan au sol
Le découpage technique sert de base à la création du story-board.
Grâce à ce dernier, un illustrateur peut mettre en dessin les intentions du réalisateur. Ces deux documents combinés ne laissent aucune place au doute sur le tournage. La communication n’en est que plus aisée.
Pour aller encore plus loin, le plan au sol peut être également fusionné au découpage technique et au story-board. Le plan au sol est une vue du dessus de votre scène mettant en images les déplacements de caméra et des acteurs. Nous vous en parlerons plus en détails dans un prochain article.

Comment faire un découpage technique ?
Il n’y a pas de format standard pour le découpage technique, tout le monde y va de sa recette. Alors voici comment nous procédons chez Libellule Productions :
Nous prenons pour base notre scénario.
Toute la difficulté est ici d’imaginer les plans en fonction de notre scène. Une même scène (On entend par « même scène » : dialogues, actions et lieux identiques.) peut être découpée de différentes façons donnant un résultat totalement différent.
Sur une scène de dîner de 1 minute, nous pouvons avoir 4 valeurs de plans et un total de 8 plans. Ce qui donne un rythme lent, répétitif. Ce peut être voulu pour appuyer une blague, montrer le ridicule d’une situation, créer une gêne.
À l’inverse, la même scène, découpée avec 8 valeurs de plans sur un total de 16 plans donnera un rythme beaucoup plus effréné et créatif. Les plans étant plus nombreux sur la même durée, ils s’enchaînent donc plus vite. Nous pouvons ainsi mettre en avant une certaine tension dans la scène, appuyer le regard du spectateur sur des détails en gros plan etc….
Une fois que nous avons déterminé comment découper notre scène, nous décrivons ce qui se passe sur chaque plan, aussi bien au niveau du son que des actions et de l’image.
Le raccord, permet d’enchaîner naturellement deux plans, que ce soit un raccord dans le mouvement, un fondu au noir ou au blanc, ou tout autre type de raccord. Il est important de les noter dans le découpage technique pour que sur le tournage nous prenions en compte ces derniers pour ne pas les oublier. Mais également pour que le monteur sache comment raccorder les plans.
Entre en dernière partie, la partie technique, il s’agit ici de préciser les valeurs de plans : large, moyen, serré ; le cadrage : par-dessus l’épaule, cow-boy, gros plan etc… Mais également des informations sur l’optique : sphérique, anamorphique, 35mm 50mm. Bref, la partie technique s’adresse directement à l’équipe image sur le tournage. Elle s’occupe de tous les réglages pour que la mise en scène soit conforme à l’imagination du scénariste.
Pour déterminer la durée de nos plans, rien de plus simple ! Nous les jouons pour de faux en se chronométrant. Risible, mais efficace, cela permet de se rendre compte de ce que l’on demande à nos comédiens, notre équipe technique et du minutage pour rester dans les clous.


Pour conclure
Le découpage technique est un élément primordial dans la création d’un film. Il permet au réalisateur de s’assurer de la bonne transmission de ses idées à son équipe. Sans lui, les tournages seraient bien plus compliqués.
On entend souvent dire « pas besoin de découpage je l’ai dans la tête » ! Vous, peut-être, et encore il arrive que pas tout à fait… Mais votre équipe, pour sûr, ne l’a pas. Sans découpage, cette dernière serait perdue et vous passerez tous une mauvaise journée sur le plateau.
Alors on évite les ondes négatives et on fait son découpage technique !
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Comment définir sa cible et son message marketing ?
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Au même titre qu’un article de presse, un évènement ou un post sur les réseaux sociaux, la publication d’une vidéo nécessite une longue réflexion stratégique pour être réussie. Dans cet article, vous comprendrez le pourquoi du comment du choix de sa cible marketing et de son message avant la production d’un contenu audiovisuel.
Déterminer sa cible
La cible : qu'est ce que c'est ?
« La cible »…un terme qui revient très régulièrement dans le milieu de la communication et des agences de production audiovisuelle. Il est vrai que dans ce milieu, le jargon technique utilisé est assez riche et peut en décontenancer certains…
Pour faire simple, la cible est la personne type qu’il est intéressant de viser, celle qu’il faut atteindre par la publication de nos contenus – ce sera l’échantillon de l’audience le plus susceptible de s’intéresser à nos productions.
Choisir sa cible est donc une étape incontournable dans la réalisation de productions audiovisuelles. Faire les choses dans l’ordre est primordial pour optimiser le temps de travail : déterminer à qui s’adresser avant de réfléchir à ce que l’on veut dire et de quelle manière.

Pourquoi c'est important ?
On ne peut pas plaire à tout le monde, pas vrai ?!
Il est important d’avoir conscience de nos objectifs et de notre public afin de s’y adapter. Déterminer une personne type, à qui adresser notre contenu, permet d’être plus juste dans le processus de réalisation et de création d’une vidéo. De nos jours, les consommateurs – potentiels clients ou prospects, attendent une offre unique, personnalisée, qui leur correspond. Vouloir s’adresser au plus grand nombre serait alors une erreur.
Effectivement, les entreprises sont face à un large panel de profils lorsqu’elles proposent du contenu audiovisuel – chacun ayant un mode de vie et des priorités différents. Il est important de bien connaître son audience pour proposer une offre qui pourra lui être réellement utile.
L’âge, la catégorie socioprofessionnelle, le genre ou les centres d’intérêts sont tout autant de critères à prendre en compte lors de la phase de définition de sa cible.

Comment faire ?
Dans un premier temps, il faut très bien connaître son offre !
En connaissant sur le bout des doigts ce que l’on propose et le marché sur lequel on se trouve, il est plus simple d’avoir une idée plus précise de nos publics – plusieurs types de personnes se trouvent de l’autre côté.
Le but de cette étape du processus de production est de reconnaître la personne avec qui le pourcentage de match sera le plus grand : c’est le coeur de cible.
Ensuite, il faut segmenter sa clientèle pour toucher en ricochet d’autres profils. Pour cela, il faut récolter des données sur les potentiels clients. Il existe aujourd’hui beaucoup de manières assez simples et accessibles de le faire :
- les échanges avec sa communauté
- les sondages
- les formulaires à remplir
- le mouse tracking sur les sites web
Grâce à tout cela, il est plus facile de réussir rapidement et surtout précisément à identifier les besoins et les attentes de la clientèle. C’est tout de même mieux de ne pas se tromper de destinataire n’est-ce-pas ?!
Déterminer le message
Quel est le but de cette étape ?
Une fois que l’on sait à qui on a affaire, il faut se concentrer sur ce que l’on souhaite raconter.
Nous ne nous adressons pas de la même manière à nos grand-mères, qu’à nos meilleurs amis ou encore à notre patron. Et heureusement !.. Nous adaptons sans arrêt notre discours sans forcément s’en rendre compte, pour des échanges plus fluides et qualitatifs.
Si l’on parle de la toute nouvelle mise à jour de notre logiciel de montage préféré à notre grand-mère, on risque de perdre notre temps et de lui faire perdre le sien.
En communication, c’est la même chose !
Pour économiser du temps, et aussi, de l’argent, il faut adapter le message aux interlocuteurs. Cela peut éviter de mener des actions budgétivores et énergivores à la fois, ce qui n’est pas négligeable quand on connait nos plannings.
Quelques conseils pour y arriver
Il faut personnaliser le message des productions pour qu’il touche directement la
cible définie en amont !
La forme a son rôle à jouer, autant que le fond dans notre domaine d’activité. Certains publics préfèrent des formats courts, alors que d’autres sont friands de longs métrages ou plutôt de photos. Les couleurs, la musique, les titrages, finalement, la direction artistique est très importante pour adresser le bon produit à la bonne personne.
En connaissant les habitudes de vie, les besoins et les goûts des potentiels clients, on sait qu’il n’est pas judicieux de se permettre de tous leur dire la même chose. Le vocabulaire va changer, ainsi que le discours et l’idéologie derrière un projet.
Tout est une question d’adaptabilité !

Pour conclure
Adresser le bon message à la bonne personne peut paraître évident et bateau, mais après lecture de cet article vous vous rendez surement mieux compte du travail que cela implique.
Une étape à ne pas zapper pour proposer une communication réussie et adaptée !
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Le sound design, c’est quoi ?
Kesako Libellule
Le sound design, c’est quoi ?
On entend souvent dire que le son en vidéo est important, mais pourquoi ? Quels sont ces sons que l’on n’entend pas, ceux qui nous mettent dans une certaine ambiance, transmettent une émotion, illustrent une action et parfois même sont porteurs de message ? C’est ce que nous allons découvrir dans notre dernier article !
Définition : le sound design
Que ce soit au théâtre, sur un film, un jeu vidéo, un dessin animé ou même dans des livres audio : le sound design est l’art de créer une bande sonore cohérente avec l’histoire racontée, afin de favoriser l’immersion.
Une bonne bande sonore peut comporter beaucoup de choses :
Une, voir plusieurs musiques
Et ce, dans un même univers, avec des instruments et des rythmes similaires; utilisée en fonction des situations.
La musique principale de la création, souvent appelée “main theme”, doit être la plus poussée, la plus reconnaissable et la base de toutes les « sous » musiques.

Les bruits
Ceux-ci sont bien réels. Sur un plateau de tournage, on peut intercepter certains bruits qui ne seront pas créés en studio; cela peut être un coup-de-poing sur un sac de frappe dans une scène d’entraînement, un verre qui se pose sur la table sur une scène d’apéritif ou tout autre son naturel contrôlé sur le tournage.
Des bruitages
Créées de manière artificielle, les bruitages traduisent la plupart du temps une action. Ils sont créés en studio à partir de matériel hétéroclite; c’est beaucoup de bricolage. Dans Star Wars, les sabres laser sont en réalité un mix de beaucoup de sons différents, notamment le bruit sourd d’un vidéo-projecteur mélangé à celui d’un aspirateur. Les chasseurs TIE, vaisseaux spatiaux du film, sont eux, des cris d’éléphants au ralenti !
Les voix
Et oui, c’est au sound designer de gérer aussi les voix des protagonistes !
Au moment de l’enregistrement, l’ingénieur du son fait la prise la plus qualitative possible. Mais, c’est au sound designer de passer derrière lui ! En effet, rien n’est jamais parfait sur la prise et c’est à la post-production d’y remédier.
Ainsi, le mixage des voix est très important : accentuer la diminution de l’intensité sonore lorsque le personnage s’éloigne de la caméra, faire en sorte que les voix s’entendent dans leur environnement ou l’inverse si telle est l’intention. Mais aussi, nettoyer le son de tous ses défauts, comme les bruits de bouche, bruits involontaires etc …
Du silence
L’absence de son n’existe en réalité jamais (sauf dans l’espace!). C’est donc tout naturellement que les créations auditives se doivent de respecter cette règle.
Lors du tournage, des prises de « son seul » sont effectuées pour enregistrer les micro-bruits d’une pièce, d’une rue, d’un espace. De ce fait, au mixage son, ces pistes audio que l’on n’entend pas, ou plutôt auxquelles on ne fait pas attention, sont pourtant toujours présentes. Grâce à ces dernières, les transitions entre les scènes sont plus fluides et l’ambiance toujours respectée.
La boite à outils du sound designer :
Les effets :
Les effets sonores sont multiples ! Certains permettent de déformer un son – l’accélérer ou le ralentir, et d’autres, peuvent même isoler des fréquences précises pour venir le trafiquer..
Les filtres Snapchat, Instagram ou encore des effets de voix style fête foraine ou déformation – très utilisés sur Youtube, sont les plus connus, car ils sont les plus visibles appliqués directement sur la voix. N’oublions pas tous les autres effets qui peuvent être intégrés, sans s’accorder à la voix, directement mais potentiellement à n’importe quel type de son ! Certains effets sont même très peu perceptibles pour une oreille inattentive.
La synthétisation :
Il s’agit ni plus ni moins de la création de son complètement artificiel. A partir d’un synthétiseur, en appliquant des paramètres voulus, il est possible de produire des sons qu’on ne connaît pas encore ou du moins extérieurs aux sons dits naturels. C’est au sound designer de jouer avec son synthé pour créer LE son qui correspond à sa vision de la création.
Les Samples :
Il s’agit d’échantillons de sons déjà existants : prendre la basse d’une musique, couper l’enregistrement d’une machine à café uniquement au moment où le liquide coule etc etc… Tous ces samples peuvent être vus comme des Lego qu’il faudra par la suite agencer soit séparément, soit en les mixant pour créer de nouvelles formes de nouveaux sons.
Un peu d’histoire
Le sound design prend racine bien avant la création du cinéma, et même celle du théâtre. Toute civilisation racontait des histoires en mimant des bruits, créant des atmosphères sonores avec divers instruments du plus rudimentaire au plus sophistiqué. Il n’y a donc pas de date précise pour la création du principe.
En effet, à l’inverse de ce que l’on peut penser, le cinéma n’a jamais été muet. Même sans dialogues, lors des projections, un pianiste guitariste ou tout autre musicien accompagnait à l’époque la projection, réagissant à ce qu’il voyait à l’écran. De même, les bruits de la salle – soupirs, rires, exclamations et autres interactions sonores des spectateurs, rythmaient eux aussi le film, créant déjà une expérience complète aussi bien visuel que sonore.
Ainsi, on peut dire sans entrave que le sound design a toujours existé !
Cependant, on peut dater sa vision moderne aux années 1970, avec des films comme Apocalypse Now et Star Wars (chef d’œuvre cinématographiques et précurseurs du Sound design actuel).

En définitive, le sound design c’est, en soi, beaucoup de choses !
Un simple coup de fusil peut aussi bien servir à vous immerger dans une scène d’action, vous faire sursauter dans une scène de suspens, et même à vous tirer une larme hors champ, en laissant sous-entendre la mort d’un personnage principal.
Le sound design, ce sont des bruits, des sons, des musiques inoubliables, du réalisme, de l’émotion c’est parfois même une forme de réécriture de la création audiovisuelle que vous visionnez.
A présent, vous ferez – peut-être, plus attention à ces petits détails qui font une grosse différence….
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Les étapes de production d’une vidéo
les étapes de production d’une vidéo
Quand on visionne un film, il est rare de se rendre compte de tout le travail effectué pour sa création. La vidéo comme la danse – et beaucoup d’autres arts, sont trompeurs quant à leur complexité. En regardant un ballet, les mouvements de nos danseurs sont fluides et paraissent d’une simplicité déconcertante. Cependant, je vous mets au défi de faire un joli porté ! Cette simplicité lors de la représentation n’est finalement que d’apparence et n’est obtenue que par des journées entières d’entraînements. L’audiovisuel, c’est pareil ! Derrière une publicité simple et efficace de 30 secondes se cachent, en réalité, bien des heures de travail.
Mais de quoi sont faites ces heures, bien souvent invisibles pour un œil non-initié ? Dans cet article, on vous apprend les coulisses de la création d’une vidéo ! Ceci découpé en 3 étapes.
1. La préproduction
On appelle pré-production toutes les étapes qui interviennent avant la production : tournage, motion design etc..
Les tâches à effectuer en amont sont notamment :
Définition de la cible et étude marché
Dans un premier temps, avant de commencer tout chantier, il faut s’imprégner du contexte. Cette étape passe par une veille et un rendez-vous avec le client.
Il s’agit de définir à qui l’on s’adresse, le but de notre création, la durée, le format, les éléments importants, s’imprégner de la culture d’entreprise, faire une étude de ce que fait la concurrence, définir les moyens et les dates de diffusion et potentiellement déjà le budget alloué.
Mise en place d'un retro planning
Avec le client, c’est le moment de valider ce qui a été vu dans l’étape précédente. Ensemble, nous déterminons les deadlines (dates clés) du projet, la date à laquelle nous estimons effectuer le tournage, la date de rendu, combien de temps de montage ainsi que le temps nécessaires aux autres étapes de production. Ceci prend la forme d’un planning consultable à tout moment par les parties afin de suivre le projet de bout en bout et en direct.

L'écriture du script, du scénario et du storyboard
Après de nombreux échanges, la société de production s’occupe de rédiger dans un premier temps un script. Ce dernier – très court – permet de synthétiser les idées de la vidéo et doit être validé.
Le scénario est une version détaillée du script. Y sont précisées les intentions de jeu des acteurs, les dialogues et tout ce que l’on voit à chaque instant à l’écran. Ce document, contrairement au premier, peut prendre la forme de plusieurs pages.
Le storyboard est une sorte de bande dessinée qui met en images une idée du rendu final du film. Ce dernier est basé sur le scénario et sert d’outil commun à tous les services ainsi qu’au client. Pour en savoir plus sur le storyboard, nous avons écrit un article à son sujet.
Le découpage technique et la feuille de route
Basé sur le scénario et le storyboard, le découpage technique est un document regroupant toutes les informations nécessaires pour le jour du tournage. Y apparaissent, scène par scène, tous les éléments de décor, costumes, mais aussi des intentions de cadrage, de réalisation, et même des éléments plus techniques comme les objectifs de la caméra utilisée ou l’intensité lumineuse de chaque source.
La feuille de route – quant à elle, est basée sur le découpage technique et donne un planning avec des horaires à respecter pour le jour du tournage, elle permet de savoir dans quel ordre tourner les scènes afin d’optimiser le temps. (Déplacement de la caméra, décors, disponibilités des acteurs, des lieux etc…)
Nous vous épargnons les étapes de casting où il faut sélectionner les acteurs, les voix off, le repérage et la réservation des lieux, mais aussi la création d’une bible d’équipe (un document regroupant toutes les informations des personnes engagées sur le projet) et d’autres étapes plus minimes de la préproduction…
Après tout ce travail nous voilà enfin prêts à filmer !
2. La production
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le tournage / la production est souvent la partie la plus courte de la création d’un film ou publicité.
En effet, le tournage étant préparé en amont dans les différentes étapes de préproduction, tout est organisé, chronométré, orchestré ! Ainsi, le tournage ne prend que quelques jours -voire heures, en comparaison de la préproduction et de la postproduction qui comprennent des semaines de travail.
C’est évidemment sans parler des imprévus. Oui, même avec la meilleure préparation, les facteurs humains, météorologiques ou tout autre imprévu indépendant de la volonté de l’équipe pointent toujours le bout de leur nez ! Il faut donc répondre de manière efficace avec de potentiels plans B anticipés au préalable… Ou alors avec beaucoup de débrouille et de bricolage.
Ça y est, c’est dans la boite, il est maintenant temps de passer au montage.

3. La post-production
La post-production comprend essentiellement des phases sur ordinateur à travers des logiciels de montage, de colorimétrie et d’animation. Ces étapes sont les suivantes :
Le derushage
Surement le moins passionnant, mais au combien essentiel, le derushage est la sélection des meilleures prises du tournage.
Dans cette étape, le monteur regarde l’intégralité de ce qui a été filmé plusieurs fois et doit faire un premier tri entre les fausses et bonnes prises et dans les bonnes prises identifier les meilleures, qui seront conservées pour le montage.
Il classera dans différents dossiers sa sélection pour les étapes suivantes de la post-production.
Le bout à bout
Suivant le storyboard et le découpage technique, le monteur met, sans artifice, les scènes les unes après les autres. Cette première version permet de valider le choix des plans sélectionnés ainsi que le rythme de la vidéo.

Le montage et le motion design
C’est le moment de s’amuser ! Modification des scènes sélectionnées (recadrage, effets visuels etc…) ajout des transitions, et potentiellement d’habillage visuel tel que des effets spéciaux et du motion design.
Tous ces rajouts sont pour la plupart pensés et validés en amont, mais il arrive que le montage soit aussi une réécriture de la vidéo avec une nouvelle vision, de nouvelles idées.
L'étalonnage
La colorimétrie – ou étalonnage – est une des dernières étapes de la post-production.
Dans cette dernière, l’étalonneur, retouche les couleurs et lumières du film. C’est souvent de là que le style, la patte de la vidéo ressort le plus. Encore une fois, la Direction Artistique de départ doit être respectée.
Le mixage son et sound design
Dernière étape de la postproduction : le sound design. C’ est l’ajout d’éléments sonores souvent enregistrés lors du tournage ou dans un studio. Ces effets apportent un aspect plus immersif et réaliste au film.
Le mixage son joue sur le volume : faire en sorte que l’on entende toujours bien les dialogues, que les sons ou la musique ne soient pas trop forts, intégrer la voix off, tout en respectant certaines règles.
Nous vous épargnons une nouvelle fois certaines étapes comme l’exportation, les allers-retours client; car, à chaque étape, ce dernier doit effectuer une validation et si ce n’est pas le cas, charge au monteur de rectifier le tir avec de nouvelles versions.
La version finale est prête, aussi appelée le Master, il faut maintenant diffuser la vidéo… Mais ça, ce sera pour un prochain article !
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Comment définir son cadre ?
Comment définir son cadre ?
Ça y est, vous souhaitez vous lancer dans le grand bain de la création de contenus par vos propres moyens !
Vous avez de quoi filmer : téléphone, appareil photo ou même une caméra… Vous connaissez certaines bases – comme la gestion de la lumière, mais il vous manque encore un essentiel… Comment définir votre cadre, votre prise de vue ?
Et oui, comment placer la caméra, vos acteurs, votre décor n’est pas inné et il va falloir apprendre et pratiquer pour maîtriser l’art de la composition.
Si vous avez déjà fait de la photo, vous partez avec un avantage !
Dans le cas contraire, découvrons ou redécouvrons les basiques du cadrage dans cet article….
La règle des tiers : la fondation de votre composition
La règle des tiers : la fondation de votre composition
Vous l’avez forcément déjà vue, la grille de tiers divise le cadre en tiers horizontal et vertical.
Les lignes séparant ces différents tiers sont appelées les lignes de force, c’est ici que l’on va placer les éléments les plus importants de notre composition.
Les intersections de ces lignes sont les points d’attention principaux. Si vous voulez amener l’attention du spectateur sur un endroit précis, c’est ici qu’il faut placer votre cible.
Lorsque vous cadrez un personnage, utilisez la ligne horizontale supérieure pour placer ses yeux, voir même les points d’attention de cette dernière. Ainsi, le bas du visage de votre acteur restera toujours visible. La partie du bas étant sa bouche s’il parle, il est naturel de la voir à l’écran.
En fonction de la direction dans laquelle l’acteur regarde, laissez un espace dans la partie devant lui. S’il regarde vers la droite, placez-le à gauche et laissez du vide à droite.
Même combat si votre sujet se déplace, il va vers la droite, il est placé à gauche et il y a du vide à droite.


L’horizon peut également être placé sur la ligne des tiers.
La ligne supérieure pour attirer l’attention sur le sol. Une scène où vous dévoilez un paysage ou s’il y a de l’action sur terre.
Et à l’inverse, on placera l’horizon sur la ligne inférieure pour accentuer l’espace aérien : passage d’oiseaux, guerre aérienne ou pour agrandir un paysage.
Le placement de vos personnages ou objets joue également sur la ligne des tiers. Placez un personnage ou un objet sur la ligne verticale gauche et un sur la ligne verticale droite et votre spectateur portera une attention égale aux deux sujets.
Si vous voulez mettre en avant quelque chose, placez-le au centre de votre image, dans les tiers du milieu, au détriment des lignes de force.
Ces méthodes de placement marchent également avec les éléments du décor. Même s’ils sont dans votre flou d’arrière-plan, placez votre décor de façon intelligente, que ce dernier raconte quelque chose.
Placer votre caméra
A hauteur des yeux, c’est le placement le plus simple, le plus connu, neutre, il place le spectateur à hauteur du ou des protagonistes.
La contre-plongée sert à magnifier ou rendre puissant un élément. Pour se faire placer la caméra sous votre sujet et regardez vers le haut. Votre personnage paraîtra plus grand, dominant.
Petit tips, si vous le placez dans un décor encore plus grand que lui, la contre-plongée prendra un autre sens, votre personnage ne paraîtra plus puissant mais perdu dans une immensité.
La plongée est à l’inverse un plan placé au-dessus de votre personnage regardant vers le bas. Cette méthode rend vulnérable, rapetisse votre cible. Ainsi placé dans un position de faiblesse, votre protagoniste transmet une émotion de victime.
En combinant plongée et contre plongée, nous pouvons installer un véritable rapport de force entre 2 personnages : un dominé et un dominant.


Le top shot est une contre-plongée poussée à l’extrême. En effet, on place la caméra à 90° au-dessus du sujet comme une douche. Ce placement peut servir à dévoiler un décor, un espace. Il sert également à pousser les situations, les mouvements, un homme seul allongé paraîtra encore plus seul et allongé vue du dessus.
La vue subjective : placez la caméra dans les yeux de votre acteur ! Pour une immersion totale, la vue subjective ou POV (point of view en anglais) fait vivre aux spectateurs les péripéties de votre personnage comme s’il s’agissait d’eux-mêmes. Placez des mains autour de votre cadre, mettez des tremblements dans la caméra en avançant pour simuler une marche etc…
Le dutch angle, ou plan incliné, casse les habitudes de cadrage. Ce plan n’est pas bullé ! C’est-à-dire que la caméra est de côté (la bulle pour faire le niveau n’est pas respectée). Ces plans de travers attirent l’attention du spectateur, créent un malaise, une perte de repères. Attention trop de dutch angle tue le dutch angle ! N’abusez pas de cet effet de style qui ruinera votre création s’il est mal utilisé.
Maintenant que vous avez les bases de la composition et du cadrage, il ne reste plus qu’à vous entraîner !
L’exercice le plus simple reste l’interview ! On vous donne ici nos astuces pour en réaliser une belle.
Si vous n’avez pas le temps ou l’envie vous pouvez toujours nous contacter pour la réalisation de vos films.
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Le motion design, c’est quoi ?
Kesako Libellule
Le motion design, c’est quoi ?
Définition, le motion design :
Le motion design – ou animation graphique, est une forme d’art dont l’essence même est le mouvement d’un ou plusieurs objets. On appelle motion design toute animation possédant du mouvement. 2D, 3D, illustration tout y passe.
Le motion design est présent sur énormément de supports : vidéos sur les réseaux sociaux, le cinéma, les émissions télés et autres streams en ligne.
Attention ! Aujourd’hui encore, la définition du motion design est encore quelque chose de flou.
Deux écoles existent :
Certains résument le motion design au graphisme animé, tandis que d’autres ont une définition plus large englobant tous les arts de l’animation comme le dessin animé, la 3D, les effets spéciaux, etc…
Pourquoi faire du motion design ?
Du bandeau affichant le nom de l’intervenant au JT aux effets spéciaux (digitaux) au cinéma, le motion design s’est récemment fait une place de choix sur Internet.
En effet, c’est un moyen sûr et efficace pour se faire comprendre. Nombreuses sont les entreprises présentant leur activité via des animations graphiques.
Un exemple connu sont les spots de la Maïf ! Un design simple, une voix off, un message qui va droit au but tout en ayant une direction artistique qui marque les esprits avec une pointe d’humour.
Les applications du motion design sont multiples et n’importe quelle entreprise peut y recourir, que ce soit pour de la communication interne ou externe.
C’est un excellent moyen d’expliquer une nouvelle fonctionnalité sur un logiciel, l’usage d’un outil, présenter une activité ou sensibiliser sur des événements…
Les applications sont infinies !
De plus, le motion design étant obligatoirement de la vidéo, si vous avez encore des doutes sur son utilité,vous pouvez retrouver ici notre top 5 des raisons pour faire de la vidéo.

Histoire du motion design :
Même si la date officielle de cette forme d’art est largement disputée, les avis convergent d’une façon générale vers les années 1920.
On retrouvait à l’époque des films abstraits faisant appel à des formes statiques.
Dans les années 40, Norman Mclaren et Oskar Fischinger, pionniers du cinéma, expérimentent le graphisme au cinéma et y incorporent du mouvement.
10 ans plus tard, cette expérimentation fait ses preuves et devient une branche à part entière à l’intérieur même de l’industrie du grand écran.

À partir de là tout s’accélère :
le générique de fin de film tel qu’on le connaît déroulant du bas vers le haut naît en 1955 (eh oui, c’est aussi du motion design)
Les chaînes de télévision décident d’animer leur logos une par une.
En 1960, le terme motion Graphic voit le jour. Une référence directe à l’entreprise qui s’est spécialisée dans cet art “Motion Graphic Inc.”
La même année Saul bass, un graphiste américain, fait passer le motion design dans un autre monde. De simples incrustations informatives, le motion design devient expression et atteint enfin le statut d’art à part entière. Ses œuvres “l’homme au bras d’or” ou “Psychoses” sont aujourd’hui encore des références pour des créations de génériques.
Les années 2000 marquent un tournant pour l’animation graphique !
Avec l’arrivée d’internet, de nouveaux métiers apparaissent ainsi que de nouveaux outils. Les principales agences de publicité à travers le monde reconnaissent l’intérêt du motion design en fondant des pôles entiers à la pratique : Youtube, les animations flash sur les sites, la publicité… Ça y est, la grande histoire du motion design à pris son envol.
Passé de l’incrustation législative au cinéma à une forme d’art à la portée de tous.
Pour conclure :
Le motion design est un art reposant sur le mouvement de formes.
Utilisé dans tous les domaines pour tous les buts, il s’impose lorsqu’il s’agit de faire passer un message de façon simple sur internet.
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